Chacaltaya, l'ancienne station de ski bolivienne

De retour à La Paz 9 ans après. Cette ville me transmet beaucoup de choses, les gens sont géniaux, la ville est improbable et les montagnes de la Cordillera Real sont fabuleuses.  Depuis 9 ans la ville a bien changée, 3 télécabines permettent maintenant de se déplacer en ville et 5 autres lignes sont en construction ce qui constituera le plus grand réseau urbain de transport par câble au monde.
Pour se retrouver au plus vite dans les montagnes il est possible de monter en bus jusqu'à l'ancienne station de ski de Chacaltaya perchée à 5300m.
Le bon bus "Nissan Condor" qui crache aussi fort qu'un Bolivien qui mastique de la coca.
Une vague émotive me renverse en me retrouvant si proche du Huayna Potosi qu'on avait chatouillé avec Loïc il y 9 ans.
A l'ouest de la cordillera se trouvent las Yungas puis la selva amazonienne. Las Yungas sont des montagnes d'altitude modérées (1000 à 3000m) avec un climat tropical et bien souvent tout ça se retrouve sous une épaisse couche nuageuse formée par l'humidité.
A l'est se trouvent les haut plateaux Andins "Altiplano" qui eux ne voient que rarement des nuages qui sont stoppés par les montagnes. Pour la forme je me fais un petit exercice d'équilibre à 5400m sur le câble de l'ancien et unique téléski de la station. Pour les chauds de la slackline il y a un défi à relever.

Quand l'architecture coloniale rencontre celle de la pyramide du Louvre au sommet du montagne bolivienne!
Les skieurs de l'époque, on pouvait skier durant l'été austral de novembre à mars, période à laquelle la cordillera reçoit pas mal de précipitations. L'activité s'est arrêté à la fin du siglo 20 avec la disparition du glacier. Aujourd'hui il y a une base météo internationale qui mesure le réchauffement climatique.

On m'a présenté Samuel comme étant "el esquiador", et comme je lui ais dit que j'aime bien descendre des pentes enneigés avec des lattes aux pieds il m'as invité samedi 22 juillet à venir skier cette belle pente pour la mémoire avec tous ses potes boliviens. Donc c'est clair le 22 je reviens pour une journée souvenir au Chacaltaya, "la bomba". D'ailleurs si on regarde bien la photo il y a les traces de ski de Samuel.

Pour rentrer à La Paz le chauffeur nous a démontré qu'il n'avait pas eu son permis de conduire dans une pochette surprise. En descendant j'ai félicité "el piloto" en lui disant qu'en France chauffeur de bus ce n'était pas du tout le même métier.
RDV samedi pour le Chacaltaya Ski Memorial.

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