Canyon du pont du Diable et Ternéze
Rien de mieux qu'un bon canyon pour décompresser et comme on était assez tendus on en avait prévu 2, le Pont du Diable et Ternéze dans les Bauges. Finalement on avait encore du stress à évacuer alors Ternèze on l'a fait trois fois. Après une course poursuite avec un porsche cayenne, un auto-stopeur parapentiste qui a pas trop la passion du canyon et une laiterie des Bauges très Bauges on arrive sur le parking encore un peu tendus. On se met à l'eau et là elle est froide quand même, on a beau se taper un bel été indien on est toujours en France.
Fab qui a froid aux mimines en bas de la C5 avant d'arriver sous le pont.
VIDEO
Cillou en pleine décompression post-paname
Quebrada de Humahuaca
La Bolivie c'est fini, je doit attaquer mon trajet en sens inverse pour Buenos Aires. Je m'enquille 24h de bus pour arriver à La Quiaca, la frontière, et là je demande au douanier où se trouve la montagne au 14 couleurs, il me dit "TILCARA". Ok du coup cap sur Tilcara sauf que en fait le douanier c'est une grande bouche qui connait que dalle et que cette montagne se trouve 35km avant Tilcara, je suis donc allé trop loin, j'hésite à faire demi tour parce-que 35km c'est quand même 1h de bus, j'en ai fait 29 et il m'en reste 28. Vu comme ça c'est sur que tu réfléchi, finalement j'y vais quand même, je suis bien content, j'ai rencontré trois francais bien sympa avec qui manger des empanadas et le spot est incroyable!
Toit en cactus
Les fameuses 14 couleurs
La citée précolombienne de Tilcara
Vigognes
Pour finir je suis bien arrivé à Buenos Aires après plus de 50h de bus sur 4 jours. Le lendemain changement de décors, après une escale à Atlanta je me retrouve à Raleigh en Caroline du Sud, je mange un cheeseburger au bacon avec des frites géantes dans un gobelet de 50cl et du coca à volonté,mon ventre à pas supporté mais moi je suis content de rentrer.
Merci à toutes les personnes que j'ai apprécié rencontrer...
Isla del sol
Fini les montagnes, on retourne à Copacabana cette fois pour aller à la
Isla del Sol avec Camille qui nous a rejoint à La Paz. Toctoc est en un seul morceau,
Camille est donc contente, moi aussi car sinon elle m'aurait coupé en deux.
Camille est donc contente, moi aussi car sinon elle m'aurait coupé en deux.
Isla de la Luna avec l'Ancohuma derrière
Cette île est incroyable, on a l'impression d'être sur une autre planète, et même si il y a beaucoup de touristes qui viennent des 2 Alpes ça vaux la peine de passer une nuit sur l'île.
Volvemos a la Cabeza del Condoriri 5648m, Directisima au Pequeño Alpamayo 5370m
Pour finir je suis retourné au sommet où tout avait commencé, le début de ce trip et aussi le début de cette attraction inexplicable que je ressent pour cet endroit, ces gens, ce pays. Cette fois on a réussi à se calmer sur la viande hachée et ça fait quatre jours qu'on tourne au riz sans sauce, sans fromage, sans sel, rien que du riz et on est toujours assez tendu quand on va aux chiottes.
Face ouest du Huayna Potosi
Boulder au camp de base du Condoriri
Le deuxième jour nous sommes allés au Pequeno par la directisima, pour Toctoc c'était une grande première de se retrouver à grimper une face uniquement sur les pointes avants des crampons. Il a vraiment kiffé la voie mais pas ses mollets, apparemment il y a eu une scission avec lui-même.
Dans la face sud
Cette face est relativement courte et raide mais c'est magique, on arrive à l’aplomb du sommet et cette montagne est sublime.
L'intérieur du sérac
Le
projet pour le troisième jour c'était d'aller à l'aile de gauche par la direct sud mais
quand on est arrivé au pied de la face, les mollets de Toctoc étaient
pas d'accord alors on a filé à la normale. On va donc pour la Cabeza et en montant on a croisé une cordée d'amis chiliens qui faisait demi tour parce-qu'ils craignait une tempête, effectivement on dominait les nuages de l'amazonie, il y avait des gros cumuloninbus en mode électrique avec des éclairs à l'intérieur mais au final ça n'est pas arrivé jusqu'à nous.
De retour à La Paz on se retrouve avec Roman, Juan sa femme et leur fils, Juan avait dit je vous invite au resto avant que vous partiez, on a dit OK mais les bières c'est pour nous, on a payé plus que lui.
Aux chiottes les alpinistes!
Le clou du spectacle, l'apogée du voyage, l'aboutissement du projet bref la consécration ou plutôt la contraction. La redoutable et redoutée tourista nous a frappé de plein de jet au Huayna Potosi à 5100m d'altitude.
On était partis pour faire la directe française du sommet sud, on s'est finalement égaré sur la voie de la cuvette.
La fiesta de la Virgen de Copacabana
En descendant du Chachacomi on décide d'aller évacuer les courbatures au bord du lac Titicaca et profiter de la tranquillité de Copacabana. On saute dans un colectivo puis un autre, puis un autre puis enfin le bus pour Copacabana qui est sur blindé car c'est exactement la bonne semaine pour aller chercher un p'tit miracle auprès de la vierge.
En fait la semaine du 6 août on fête la vierge noire qui est le symbole du métissage des croyances chrétiennes et indigènes. Du coup c'est un joli mélange entre Pachamama, Intiwasi, Jesus y la virgen.
Ça se traduit par un immense pèlerinage des Péruviens qui viennent bénir leurs véhicule car apparemment les routes sud-américaines ne sont pas si sures que ça.
Les mecs font 2h de queue pour arriver au sommet d'une petite colline qui domine le lac et où se trouve un calvaire où ils pourront faire bénir auprès de la vierge tout ce qui le nécessite.
Ensuite c'est un espèce de shaman qui s'est improvisé pour l'occasion qui verse de la bière partout, jette des confettis et brule du bois sain sur une réplique miniature du véhicule en récitant des mantras tout en se concentrant pour rester le plus convainquant possible.
Comme apparemment tout se bénit avec de la bière on a fait pareil
Tout à 5 pesos
La truite andine, le top du top en matière de gastronomie boliviennepour se remettre de ces bénédictions.
Inscription à :
Articles (Atom)